Aider un enfant à élargir son répertoire alimentaire n’a rien d’un parcours du combattant… à condition d’aborder le sujet par le jeu ! Chez Coquillettes club, on croit que le plaisir et la curiosité sont les meilleurs moteurs pour faire aimer de nouveaux aliments, même les plus redoutés. Voici un tour d’horizon d’astuces et d’activités testées et approuvées par des mini-goûteurs curieux.
Créez un “passeport des saveurs”
Imprimez ou fabriquez un petit carnet dans lequel l’enfant collera des “tampons” ou autocollants après chaque découverte gustative : un nouveau légume, une texture bizarre, une épice rigolote… L’idée ? Valoriser l’exploration, pas forcément le fait de finir son assiette.
Astuce : notez ensemble s’il a aimé ou non, et pourquoi. Ça développe aussi le vocabulaire sensoriel !
Organisez une dégustation à l’aveugle
Les yeux bandés, proposez à votre enfant de goûter différentes textures ou saveurs (sucré, acide, croquant, fondant…). Il peut deviner ce que c’est, décrire ce qu’il ressent, puis comparer avec ses impressions après avoir vu l’aliment.
Objectif : détourner l’attention des a priori visuels et favoriser l’ouverture d’esprit.
Lancez une “chasse aux goûts” dans la cuisine
Comme une chasse au trésor, mais avec des aliments ! Cachez 5 à 10 petites choses à découvrir, sentir, toucher ou goûter. Chaque aliment peut mener à une devinette ou un défi (ex : “trouve un aliment qui pique”, “quelque chose de gluant mais bon”, etc.).
Succès garanti auprès des enfants dès 3 ans.
Mettez en scène les aliments
Transformez une assiette en tableau ! Un brocoli devient un arbre, une tomate cerise se change en ballon rouge… Créer une “histoire” autour de l’assiette rend l’aliment plus attirant (et bien moins intimidant).
Pour aller plus loin : proposez à l’enfant de “dessiner” lui-même une assiette-paysage.
Faites participer votre enfant en cuisine
Manipuler, mélanger, goûter en cours de recette… toutes ces étapes donnent à l’enfant un sentiment de contrôle et de fierté. Il est souvent plus motivé à goûter ce qu’il a préparé lui-même.
Et pas besoin d’être un grand chef ! Laver les légumes, peser, verser ou remuer suffisent.
Utilisez les 5 sens comme leviers d’apprentissage
Le goût passe aussi par le toucher, l’odorat, la vue… et même l’ouïe. Proposez des jeux sensoriels : “devine ce que c’est rien qu’en touchant”, “quelle odeur te rappelle les vacances ?”, “lequel craque le plus sous les dents ?”.
Une excellente transition vers notre article dédié aux 5 sens !
Fixez un “défi goûteur” par semaine
Chaque semaine, proposez à votre enfant un petit défi : découvrir un aliment inconnu, goûter un plat d’un autre pays, tester un ingrédient cru puis cuit… L’important, c’est de ne pas forcer. Le défi est là pour amuser et non pour obliger.
On peut même prévoir un tableau de progression avec des “badges de goûteur”.
Bonus : des jeux simples à table
- Memory des goûts : associer deux aliments identiques à l’aveugle.
- L’intrus : dans une assiette avec 4 aliments connus, un intrus à découvrir.
- Cherche et trouve : “trouve un aliment rouge / rond / qui pique un peu”.
En résumé
✔️ Le jeu est un formidable outil pour dédramatiser la découverte alimentaire.
✔️ Plus l’enfant est impliqué, plus il sera curieux de goûter.
✔️ Pas besoin de recettes miracles : avec quelques astuces et un brin d’imagination, chaque repas peut devenir une aventure sensorielle.
À tester dès aujourd’hui : le défi du jour “Je goûte un légume avec les yeux fermés” !
➡️ Pour aller plus loin : découvrez notre article sur Les 5 sens au service de la découverte alimentaire.