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Pourquoi l’éveil au goût est essentiel dès le plus jeune âge ?

Pourquoi l’éveil au goût est essentiel dès le plus jeune âge ?

Un super pouvoir qu’on sous-estime souvent

Avant même de savoir marcher, parler ou tenir une cuillère, les enfants goûtent. Leur sens du goût commence à se développer… bien avant la première bouchée de purée. Dès la grossesse, leur petite langue s’éveille, guidée par les goûts transmis via le liquide amniotique, puis le lait maternel ou infantile. Cette sensibilité précoce est la porte d’entrée vers une exploration gustative bien plus riche qu’on ne l’imagine.

Mais pourquoi est-ce si important de s’en occuper tôt ? Peut-on "éduquer" le goût comme on éduque à la politesse ou à la propreté ? La réponse est oui — à condition de le faire avec bienveillance, curiosité et patience.

Le goût se construit… dès le ventre !

De nombreuses études ont montré que le fœtus perçoit les arômes présents dans le liquide amniotique, notamment ceux des aliments ingérés par la mère (ail, carotte, vanille…). Ces premières expériences sensorielles influencent ses préférences futures.

Une maman qui mange varié pendant la grossesse "prépare" déjà son bébé à une palette de goûts plus large.

Après la naissance, le lait — qu’il soit maternel ou infantile — continue de transmettre des saveurs. Ainsi, un nourrisson allaité par une maman qui mange épicé ou parfumé découvrira des nuances bien avant la diversification alimentaire.

Une fenêtre magique : 6 à 24 mois

La période entre 6 mois et 2 ans est une fenêtre d’or pour l’éveil au goût. C’est le moment où l’enfant est naturellement curieux, prêt à tester, toucher, sentir, goûter. Il ne se méfie pas encore des aliments nouveaux. En proposant une grande diversité de saveurs à cette période, on l’aide à développer sa tolérance, sa curiosité, et à éviter les blocages futurs.

Mais attention : cette fenêtre peut se refermer vite si l’expérience gustative est associée à des émotions négatives (pression, disputes, refus répétés…).

Astuce Coquillettes club : Même si votre enfant recrache ou fait une grimace, ce n’est pas un échec ! Il a goûté, il a expérimenté… et c’est déjà une victoire.

Et après ? Bonjour la néophobie

Autour de 2-3 ans, beaucoup d’enfants passent par une phase dite de néophobie alimentaire : la peur ou le rejet des aliments nouveaux (même ceux qu’ils aimaient avant !). C’est une étape normale, liée au développement de l’autonomie et à une envie de contrôle.

L’enfant affirme ses préférences, teste les limites… et peut se mettre à refuser tout ce qui n’est pas connu. C’est là qu’intervient l’importance de l’éveil au goût en amont : plus l’enfant a exploré tôt, plus il a de chances de surmonter cette phase.

Le goût, c’est aussi une histoire de famille

Les enfants apprennent en observant. S’ils voient leurs parents goûter, apprécier, cuisiner, ils auront plus envie de participer. L’environnement familial joue un rôle-clé dans la construction du goût :

  • Une table conviviale et sans pression
  • Des repas variés et équilibrés
  • Des occasions de participer à la cuisine
  • Des encouragements à explorer sans obligation de manger

Important : On n’"éduque" pas au goût en forçant à finir son assiette. On éveille en laissant l’enfant goûter à son rythme, avec plaisir.

Goûter ne veut pas dire manger

L’une des erreurs les plus fréquentes : vouloir que l’enfant aime tout, tout de suite. Or, goûter, c’est déjà un processus d’apprentissage. Il faut parfois 10, 15 ou même 20 expositions à un aliment pour qu’il soit accepté. Et ces expositions peuvent être sensorielles : regarder, toucher, sentir… pas forcément manger.

Un enfant qui renifle un morceau de fromage sans grimacer a déjà franchi une étape !

Comment accompagner cet éveil au quotidien ?

Voici quelques pistes concrètes à mettre en place sans pression :

  • Proposer régulièrement des aliments nouveaux, même en petite quantité
  • Créer un rituel de découverte : le dimanche, on teste un fruit ou une épice ensemble
  • Mettre à disposition des aliments "à explorer" (avec les doigts !) : une assiette "sensorielle"
  • Ne jamais forcer ni punir si l’enfant refuse
  • Nommer les goûts, les textures, les sensations : "C’est doux, croustillant, piquant…"

Et si on sortait l’apprentissage de l’assiette ?

Chez Coquillettes club, on est convaincus que le goût ne se construit pas seulement à table. C’est pourquoi nos kits proposent des activités sensorielles, des mini-aventures et des jeux pour découvrir les goûts en dehors des repas, sans pression.

Un exemple ? Un kit sur les goûts piquants propose de sentir du poivre, goûter du radis en rigolant, dessiner des flammes imaginaires sur la langue… Pas besoin de finir son assiette, juste de jouer.

En résumé

✔️ Le goût se développe très tôt, même avant la naissance

✔️ Une diversité de goûts pendant la petite enfance aide à prévenir les refus futurs

✔️ Goûter, c’est un apprentissage sensoriel, pas un combat

✔️ Les parents ont un rôle clé… mais pas besoin d’être des pros !

✔️ On peut éveiller le goût en jouant, en sentant, en explorant… et en s’amusant

Et maintenant ?

Envie d’un coup de pouce pour faire découvrir de nouveaux goûts à votre enfant sans stress ?

Testez nos kits d’exploration sensorielle et ludique, pensés pour les petits aventuriers du goût !

Et retrouvez d’autres ressources utiles sur nos pages :

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